Les élèves du lycée français en visite sur l’Enseigne de vaisseau Jacoubet

Amélie d'Hausen - 11 mai 2017

L’Enseigne de vaisseau Jacoubet, bâtiment de la marine française, a effectué une escale au port de Luanda, et a invité le 19 avril les élèves du lycée français, de la 4ème à la terminale, à visiter le bateau et à découvrir la vie des marins à bord.

L’Enseigne de vaisseau Jacoubet, bâtiment de la marine française, a effectué une escale au port de Luanda, et a invité le 19 avril les élèves du lycée français, de la 4ème à la terminale, à visiter le bateau et à découvrir la vie des marins à bord.

Mis en service en 1982, l’Enseigne de vaisseau Jacoubet est un patrouilleur de haute mer long de 80 mètres qui compte un équipage de 89 marins. Il est armé de plusieurs canons et lance-torpilles. Rattaché à la base navale de Toulon, il effectue régulièrement des missions en Méditerranée et dans le Golfe de Guinée et contribue à assurer une présence française sur l’ensemble des mers et océans du globe.

Déployé en 2016 en mer Méditerranée dans le cadre de la mission européenne Frontex, il a permis le sauvetage de 132 migrants en perdition depuis les côtes libyennes et a participé aux recherches entreprises par la France suite au crash aérien du vol Egyptair reliant Paris au Caire.

Actuellement, l’Enseigne de vaisseau Jacoubet est positionné dans le Golfe de Guinée pour une mission de prévention et répression du narcotrafic et du piratage maritime, en forte hausse sur la zone. Il est venu jusqu’à Luanda en mission de représentation et également pour se ravitailler en denrées fraîches avant de repartir vers le Gabon.

Les élèves ont eu le privilège de visiter le navire de fond en combles, de la cafétéria jusqu’à la salle de commandement où ils ont pu voir les radars et les systèmes de retransmission. Cette visite a également été l’occasion pour les élèves de discuter avec les marins de leur métier, de ses avantages et de ses contraintes. En effet, ils passent chaque année 200 jours en mer, loin de leurs familles !
Il semblerait que certains élèves, malgré la stricte discipline de l’armée, aient trouvé une vocation.

Aurélie Nicolas

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