Chronique : les français vus par les angolais
Fins gourmets, râleurs, romantiques à bicyclette, travailleurs, arrogants, qui débattent sur tout , tout le temps, quand ils ne sont pas en grève. Ah, ces bons vieux clichés qui font de la France un pays peuplé de croqueurs de grenouilles et de buveurs de vin!
Fins gourmets, râleurs, romantiques à bicyclette, travailleurs, arrogants, qui débattent sur tout , tout le temps, quand ils ne sont pas en grève. Ah, ces bons vieux clichés qui font de la France un pays peuplé de croqueurs de grenouilles et de buveurs de vin!
Mais que pensent vraiment de nous les étrangers et particulièrement nos amis angolais ?
VEA a voulu savoir. Voici votre chronique du vendredi à travers laquelle vous en découvrirez un peu plus sur ce "français" qui ne cesse d'alimenter les discussions en ce moment.
A vos baguettes et vos bérets, ça promet d'être intéressant !!!
Jo Ann Von Haff, écrivaine angolaise
VEA : Quelle est votre relation avec la France ?
Jo Ann : Quand j'étais petite et je vivais à Cuba, mes parents ont décidé de nous mettre, mes aînés et moi, à l'école française. Comme il y avait déjà une école française à Luanda, le suivi serait facile. C'est par l'école que j'ai découvert la France. Jusqu'à mes dix-neuf ans, j'ai fréquenté des écoles françaises à Cuba, en Angola, au Portugal et en Afrique du Sud. C'est tout naturellement que j'ai choisi la France pour mes études universitaires et j'y ai vécu plusieurs années.
J'ai découvert un monde qui ne m'avait été accessible que par procuration pendant toute ma jeunesse, et j'étais un peu comme Charlie dans la Chocolaterie. La culture, la langue, les gens... Et Montpellier.