Chronique : les français vus par les angolais
Fins gourmets, râleurs, romantiques à bicyclette, travailleurs, arrogants, qui débattent sur tout , tout le temps, quand ils ne sont pas en grève. Ah, ces bons vieux clichés qui font de la France un pays peuplé de croqueurs de grenouilles et de buveurs de vin!
Fins gourmets, râleurs, romantiques à bicyclette, travailleurs, arrogants, qui débattent sur tout , tout le temps, quand ils ne sont pas en grève. Ah, ces bons vieux clichés qui font de la France un pays peuplé de croqueurs de grenouilles et de buveurs de vin!
Mais que pensent vraiment de nous les étrangers et particulièrement nos amis angolais ?
VEA a voulu savoir. Voici votre chronique du vendredi à travers laquelle vous en découvrirez un peu plus sur ce "français" qui ne cesse d'alimenter les discussions en ce moment.
A vos baguettes et vos bérets, ça promet d'être intéressant !!!
Bilal, 40 ans, Luanda
VEA : Quelle est votre relation avec la France ?
Bilal : Je n’ai jamais vécu en France, peut être que j’irai un jour si Dieu le veut. J’ai beaucoup d’amis qui fréquentent la France, c’est un pays qui a accueilli beaucoup d’Africains et j’en ai une bonne image. J’espère qu’un jour, mes enfants pourront découvrir la France, y vivre, étudier ! La richesse d’un pauvre, c’est l’instruction !
Je fréquente principalement des Français au travail.
Bilal : C’est la troisième entreprise française pour laquelle je travaille. Je ne ressens pas de discrimination dans l’embauche des Angolais dans les entreprises françaises. Au contraire, c’est même parfois plus difficile dans les entreprises angolaises.
Bilal : Quand les français disent au revoir, ils disent : A + !
Bilal : Je dirais : Courageux ! Ce sont eux qui ont trouvé le pétrole qui nous donne du pain à manger aujourd’hui. Beaucoup de solidarité. Les français donnent sa chance à chacun.