Fin d’expat : Anne-Laure Seret

Anne Ducognon - 19 février 2020

C’est la fin de l’année et avec Cacimbo, la communauté expatriée a du dire au revoir à ceux qui ont quitté l’Angola. Afin de transmettre leur expérience, nous leur avons posé quelques questions. Aujourd’hui, c’est Maud Verdez qui partage avec nous son année en Angola.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaque année, la communauté expatriée dit au revoir à ceux qui ont quitté l'Angola vers d'autres horizons. Afin de transmettre leur expérience, nous leur avons posé quelques questions pour qu'ils nous confient un peu de leur vécu, de ce qu'ils ont aimé ou détesté le temps de leur vie angolaise. Aujourd'hui, c'est Anne-Laure Seret qui partage avec nous son expérience en Angola.

Nom : Anne-Laure Seret
Age : 33 ans
Nombre d'année en Angola : 6 ans et demi
Occupation
: bénévole pour VEA, photographe et webdesigner, roadtrippeuse, maman

Originaire de : France, mais nous avons aussi été expatriés 3 ans au Gabon

Qu’est-ce qui vous a amené en Angola ? Le travail de mon mari, ainsi que l’envie de découvrir  un pays d’Afrique non francophone

Où allez-vous pour vous échapper de Luanda ?

Là où notre 4x4 nous mène ! Sur les plages au Nord et au Sud de Luanda, ou dans les terres parfois aussi, à Mussulo, ou faire un tour de bateau... On a tout de suite décidé d’investir dans votre vie angolaise pour en profiter un maximum et on s’est équipé en matériel de camping. On ne savait pas encore qu’on resterait si longtemps, ni que ça nous mènerait vers 3 mois de roadtrip en Afrique australe !

Quel est votre mot portugais / angolais préféré ? Tellement dur de choisir : « kuia » (cool), « jiboiar » (s’affaler pour digérer après avoir trop manger), « confucionista » (trouble-fête)

Quel a été votre plus gros moment de solitude en Angola ?

Essayer d’expliquer pendant 15 minutes à un flic que ma voiture, pourtant une « simple » Toyota Fortuner équipée d’une tente de toit, n’est pas un camion mais bien une voiture et que je peux la conduire malgré que le permis B français montre que je peux conduire ce qui ressemble à une berline. Ou la fois où il a fallu expliquer que 0.15 d’alcoolémie c’était moins que 0.5. Les décimales, c’est pas si facile...

Pour vous les angolais sont… ?

Positifs, joyeux, fêtards, courageux...

Vous avez de la visite, quel est votre programme ?

Campiiiiiiiing ! Si on n’a que quelques jours : Cabo Ledo pour la plage, le parc de Kissama pour les animaux, Sangano pour les langoustes. Si on n’a plus de temps, direction le sud : le désert de Namibe, le parc de Iona, puis après la chaleur, les hauteurs de Lubango (et pourquoi pas les plages entre Benguela et Namibe si on a le temps d’aller pêcher quelques poissons).

Quelle a été la chose la plus excitante que vous ayez faite en Angola ?

Baia dos Tigres : un passage très étroit entre mer et dunes de sable pour atteindre l’extrémité sud-ouest de l’Angola. Magnifique et terrifiant ! Et aussi gravir le mont le plus haut d’Angola, le Moro de Moco ! Sans oublier les hippopotames de Waku Kungo, un endroit magique !

Une adresse bien cachée que vous recommandez ?

Le restaurant éthiopien a Miramar.

Votre meilleur plan shopping à Luanda ?

Je ne suis pas la reine du shopping, mais je dirai que les « feiras artesanais » (foires artisanales) sont toujours un bon plan pour ramener quelques cadeaux à la famille. Ainsi que le marché de Noël de VEA à l’école française !

Et pour votre nouvelle vie, vous rêvez de quoi ?

De « moins chaud » et d’arbres, de vivre encore plus dehors dans la nature.

Articles similaires
Contactez-nous